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Innovation? Non merci! Certains états rejettent déjà la culture d’OGM

Temps:2015-09-14 publisher:

Depuis que l'Union européenne (UE) a pour la première fois autorisé la culture de plantes génétiquement modifiées en 1998, l'autorisation était suffisante pour les planter n’importe où, c'est-à-dire dans 15 pays de l’UE à cette date, mais 28 aujourd’hui. Plusieurs pays avaient interdit les cultures OGM pour des raisons politiques, mais ces interdictions avaient été systématiquement retoquées, car dépourvues de fondement scientifique.


Maintenant, en vertu d'une nouvelle Directive de l’UE publiée en mars 2015, les pays n’ont plus besoin de justification scientifique pour interdire ou restreindre (« opt out » en anglais) la culture d’OGM sur leur territoire et peuvent le faire pour des raisons arbitraires. En fait, certains pays de l'UE ont déjà commencé à le faire.


Monsanto a été mis au courant des demandes déjà faites à la Commission européenne, par la Lettonie et la Grèce, de retirer leur territoire de la demande de ré-autorisation européenne pour la culture du maïs MON810 résistant aux insectes. Monsanto a donné son accord à ces deux demandes d' « opt out », et examinera toutes les autres demandes au cas par cas.


Les demandes d'opt-out pour la culture du maïs MON810 n’auront aucun impact sur nos activités. Les ventes de semences OGM représentent moins de 0,5% de notre activité dans le domaine des semences traditionnelles de maïs, de colza et de cultures légumières proposées aux agriculteurs et maraîchers d’Europe et du Moyen-Orient. Les variétés de maïs MON810 sont les seules semences OGM vendues en Europe, et nous n’avons pas l'intention de demander de sitôt l'autorisation pour la culture de nouvelles semences OGM. Depuis longtemps notre entreprise a évolué, et se tourne entièrement vers la commercialisation d'autres produits et services innovants pour aider les agriculteurs à produire, plus et mieux, une alimentation plus abordable, des carburants et des fibres textiles.


Néanmoins, nous regrettons que certains pays dérogent à une approche de l’innovation agricole fondée sur la science et choisissent d'interdire la culture d'un produit OGM bénéfique pour des motifs politiques arbitraires. Nous considérons que ces décisions sont disproportionnées et discriminatoires et pensons que la Commission européenne agit dans un esprit contraire au traité de l'UE en fragmentant le marché des produits agricoles.